Si l’on considère que le mot Dieu représente la perfection, alors on se rend compte que les religions nous détournent de la perfection de la vie réelle. Elles nous entraînent, nous mènent dans le cadre étroit d’une image, d’un reflet particulier de la vie parfaite, d’une conception idéalisée par des maîtres qui dirigent leurs adeptes.
La vie n’est pas une conception idéale mais réelle de la perfection. Certains se disent rebelles ou sans chefs mais s’ignore pour se soumettre à leurs propres idéaux. Ils ont leurs dieux et pratiquent la religion qu’ils se donnent, ils la soignent pour garder la foi en leurs dieux rebelles ou absents.
Les dieux et démons nous invitent toujours à choisir un de leurs camps. A céder à l’une de leurs tentation ou à leur concéder sa propre foi. Les âmes perdues sont si nombreuses, que les sectes ou religions ont leurs églises partout. Dans les salons privés ou dans la rue comme dans les stades. Les dieux seuls ne suffisent plus, nos pontes et autres cardinaux les transforment en stars et les présentent, à l’aduler et la vénération privée. C’est là que les grandes religions se confirment et s’expriment, elles nous identifient à leurs images et nous déifient en nous sanctifiant dans le miroir de nos promesses.
L’être parfait est religieux, il ne peut accepter de changements et reste figé par l’éternité de sa perfection. Il n’a besoin d’aucune éducation, il la refuse du haut de sa perfection et souvent… crache son dégoût sur tous ceux, qui se donnent des choix et refusent de s’y fixer.
Stelios