Objectivement un créancier soumet son débiteur à sa créance et le débiteur est soumis à la dette qu’il contracte. L’agent n’est que l’équivalent monétaire à tout forme de marchandise, c’est donc une ou des marchandises, que possède le créancier, qui sera négociée avec son emprunteur. En tout état de cause, le créancier possède une marchandise que le débiteur veut acquérir.
La dette ou la créance sont intimement liées, elles s’établissent par convention et n’ont d’autre objet, que la réalisation d’une valeur particulière à chacune des deux parties. Abstraire la créance d’une dette mystifie le débiteur, et le soumet à la convention établie avec son créancier.
Le créancier est toujours possesseur de marchandises réalisées, elles sont donc en excédent et sans valeur pour lui. Pour le débiteur il en va tout autrement, les marchandises de son créditeur lui sont souvent vitales, elles vont lui permettent d’accomplir ses activités économiques ou sociales. Il ne les possède pas et donc, ont déjà de valeur pour lui et va, par la seule convention, devoir réaliser la valeur du créancier avant de réaliser la sienne.
Si l’on reste dans le domaine monétaire, la dette réalise une créance. Le créancier, privé ou institutionnel, est toujours gagnant, c’est le débiteur qui donne de la valeur à sa marchandise et tant pis pour lui, s’il n’accomplit pas la convention, il restera sur le tapi. Les prix Nobels ne sont pas une référence, ils sont payés par les créanciers pour établir de « bonnes » conventions, acceptables pour les débiteurs.
L’argent, qu’il soit en francs ou tout ce que l’on voudra, n’a rien à voir avec une dette, il ne fait que mystifier le contrat qui est passé entre le créancier et son débiteur, et le rapport de force qui le garantit !
Que dire de plus, si ce n’est que la dette impose nos enfants à travailler pour que nous puissions acquérir, par convention, les moyens que nous avons déjà produits et vivre… d’un travail qui enrichit nos créanciers.
Stelios
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Malgré la grève non revendicative du petit personnel, le comité de grève auto proclamé demande à la direction la publication de cette information sur cet évènement historique.
N’ayant pas de réponse de la direction après quelques heures d’attente, le comité procède lui même à la publication.