Ha, la vache, la Prim’Holstein (Ha les vaches, les primes Holstein), la pauvre bête est devenue un symbole de la mondialisation , bénit par la FAO, c’est l’uniformisation en noir et blanc .
Selon ces "experts" la pisseuse de lait se serait infiltrée sur tous les continents sauf sous les climats tropicaux, où quand même, elle fait "tâche". Mais on ne se rend pas compte du risque qu’elle encoure devant certains îlots de résistance indigène ; son "collier de rationnement" pourrait ressembler à une ceinture d’explosifs. Elle va prendre pur les autres.
Car sur tous les continents, ces "consultants" dans leurs éloges omettent toujours, comme par hasard de mentionner que ce Kit à quatre pattes n’est pas complet sans le mode d’emploi (son petit confort et ses habitudes ) et surtout la valise pharmaceutique qui l’accompagne aussi transparente qu’une valise diplomatique. Ces "spécialistes", à l’ériger en veau d’or, vont lui faire connaître le même sort. A force de vanter l’occident, le harcèlement a fini par payer, même ceux qui n’en avaient pas la culture encore moins le besoin se sont mis à en manger au grand dam de leurs cultures vivrières, de leurs réserve naturelle et de la biodiversité. Et lorsqu’il y a des quadrupèdes autochtones, rustiques et sélectionnés depuis des lustres, là aussi, on ne tient pas compte de "l’énergie grise" ou l’empreinte écologique, sociale, culturelle dans le Grand Bilan de ces "économistes".
Même dans nos contrées, pourtant sous la sacro-sainte protection Fromage AOC, lors d’une journée paysanne, un jeune paysan m’a dit qu’il avait droit à un pourcentage de Prim Holstein dans son troupeau d’Abondance , et qu’il ne pouvait pas faire autrement pour avoir un revenu décent. Mais quel pourcentage ? Comme pour les OGM ? 0,1% pour passer ensuite à 0,9% et ensuite à combien ? 5 ? 10% ? Non, non, non : zéro % môssieur, comme le préconisent les hommes et les femmes de bonne volonté, qui préconisent aussi d’ailleurs de tendre vers le zéro énergie, zéro déforestation, le zéro pesticide dans un système actuel qui vaut zéro bille.
On répondra sans nul doute : oui mais comment ? Réponse : le rendement hé oui le rendement, le rendement surtout ; on s’en tape. ensuite vient le brevet aussi, ensuite... Et pour le reste ;creuse, creuse localement, c’est évident. Si on a pas encore toute les réponses au comment (ils y en a qui cherchent, si, si) , tout le monde sait déjà pourquoi. Les oligo-éléments, c’est dans le trèfle blanc pas dans le soja des autres continents. A en entendre certain, notre bovidé adoré bénéficierait d’une nourriture plus équilibré que nos concitoyens au nord et surtout au sud. Où sont les veaux ? Les abeilles ont données le signal. D’après Albert MC2, si elles disparaissent, on en aurait que pour quatre ans. 4 ans c’est court, plus court qu’un quinquennat. Voyez –vous ça ?
Semez, semez, graines de diversité, graines de liberté, prenez- en de la graine, semez et essaimez.
Alors, Indigènes de la République, n’oubliez pas dans votre démarche de construction : la race Aubrac.
Les liens :
http://www.cfsi.asso.fr/netkali/CFSI.aspx ?idDoc=139
le CD dispo hors d’atteinte des amis de Sarkococa (c’est une plante si si avec une ortaugrafe judicieusement déplacée) qui font du zèle : "Le pollen de la discorde"
Hommage au chanteur rasta non violent d’Afrique du sud. A Steve Biko et à tous les assassinés de l’apartheid et de l’après.