Alter Digue : Késako ?
Or avec le développement du Web, des communautés spécialisées liées aux technologies disposent de services performants comme le partage de signets sociaux participatifs, alors pourquoi pas nous ?
Il est possible que ce système fasse appel à des notions techniques dont vous ignoriez peut-être jusqu’ici l’existence. Le meilleur moyen d’apprendre est d’essayer et de découvrir peu à peu. Les fonctions sont simples. Même un castor est capable de se servir de cet outil ;-)
Qu’est-ce que digg ?
Digg est un site Internet communautaire, typique du phénomène « Web 2.0 », qui a pour but de faire voter les utilisateurs pour une page Internet intéressante et proposée par un utilisateur. Il dispose de plusieurs catégories, telles Politique, Divertissement, Vidéos, Technologie... Il combine « social bookmarking », blog et syndication. Les nouveaux articles et les sites Web soumis par les utilisateurs sont notés par d’autres utilisateurs et s’ils remportent le succès nécessaire, ils sont affichés en page d’accueil.
Le premier site de ce nouveau genre se nomme digg.com, c’est un site influent visité par 800 000 internautes chaque jour, alors qu’il ne produit pourtant aucun contenu. Une telle audience a créé ce qu’on appelle un effet digg-like : une information se trouvant à la une aura une forte visibilité instantanément (des milliers ou plus de visiteurs en quelques heures).
Ces aspects techniques peuvent sembler un peu rebutants.
Allons un peu plus loin. Concrètement, qu’est-ce que l’Alter Digue (Pligg) permet de nouveau par rapport à un site Web, un blog ou un forum ? C’est un service participatif. Une fois inscrit, nous pouvons proposer un lien (vers un article, un site, un blog, un billet, une vidéo, une photo pourquoi pas...), choisir les mots-phares lui correspondant, écrire un résumé de quelques lignes et le proposer à la communauté. En accomplissant cet acte nous agissons comme un castor montant une digue.
Mais la consctruction d’un seul castor n’est pas visible et résiste mal, aussi d’autres castors doivent la co-monter pour en faire une belle digue.
Selon le nombre de clics, l’information va monter sur la page d’accueil et se maintenir en une. Chaque lien est accessible avec une adresse personnalisée, et chacun peut ajouter des commentaires, comme sur un blog.
Résultat, nous avons un portail d’information vivant, issu de la participation de tous (à travers les fils RSS, on peut s’abonner à Alter Digue et suivre en temps réel, l’arrivée de nouvelles).
Une belle digue pour faire face à la vague libérale, une belle digue contre la pensée unique : l’intelligence collective
Nous vous proposons de tester avec nous cet outil en cours de traduction et d’adaptation et voir ensemble s’il peut être utile pour nos usages communs.
Les thématiques sont les suivantes : Culture, Discriminations, Ecologie, Economie Solidaire, Education, Elan Démocratique, Partage des Richesses, Développement, Services Publics, Un Monde de Paix et Urgence Sociale. Les catégories vont s’enrichir (vous pouvez nous faire des suggestions) .
Nous pensons que l’on peut utiliser le réseau pour partager des informations, des connaissances, des réflexions qui nourrissent une pratique concrète, avec un souci de qualité, de rigueur et de déontologie de l’information. Nous pensons qu’il est possible aussi de créer des réseaux citoyens informels efficaces, attachés aux valeurs républicaines pour mener des actions communes réellement altruistes, démocratiques et transversales.
Notre projet est de proposer, à notre niveau, un espace participatif citoyen de qualité et convivial.
Cela demandera un effort de tous ceux qui souhaitent y participer. Le résultat dépendra de tous.
Le partage de liens est l’une des composantes de l’intelligence collective, c’est ce que l’on appelle la recherche humaine, ce tri humain est le garant d’une information pertinente, utile, intelligente. _ Partager les liens que nous estimons intéressants c’est mettre au service notre savoir, notre culture et un peu de notre temps.
Ce sont des valeurs précieuses aussi bien pour le monde physique que pour celui de l’Internet gracieux.