Rappelons-nous le 29 mai 2005. Des millions de gens ont voté NON. NON à la casse sociale, NON à une mondialisation inhumaine, NON à l’injustice, au chômage et à la misère. NON à la pensée unique qui disait : on n’y peut rien, il faut s’adapter. NON à tous les médias et tous les partis qui ringardisaient les opposants au libéralisme.
Cette victoire du NON méritait d’être prolongée par un OUI à une nouvelle société basée sur la justice et la solidarité. L’alternative unitaire semblait pouvoir porter ce rêve avec José Bové à sa tête. Puis est arrivée la "logique d’appareils" et les ambitions personnelles. La zizanie s’est installée et José Bové s’est mis en retrait, n’ayant plus sa place dans ce "combat des petits chefs". Aujourd’hui, alors que le PCF semble avoir mis la main sur le mouvement tous les médias annoncent, avec un plaisir à peine dissimulé, la fin de la candidature unitaire.
Nous ne pouvons pas nous résigner à ce gâchis inadmissible quand tant de gens attendent un changement radical dans leur vie. Nous savons tous que José Bové est l’homme qui peut personnifier l’unité de la gauche antilibérale, de la gauche alternative, solidaire et écologique. Pour tous ceux qui souffrent de l’injustice et de la régression sociale. Pour ceux qui n’en peuvent plus des bas salaires et des petits boulots précaires. Pour tous les laissés pour compte, les sans travail, les sans logis, les sans-papiers. Pour les jeunes qui galèrent. Pour tous ceux qui ont peur du lendemain. Pour barrer la route à Sarkozy et à Le Pen.
José Bové s’est depuis longtemps déclaré disponible pour être le candidat de notre rassemblement. Nous pensons qu’il doit l’être. Pour que nous retrouvions ensemble le chemin de l’union et de l’espoir :
Nous voulons que José Bové soit notre candidat à l’élection présidentielle.